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Psychologie positive: comment devenir plus heureux? (introduction 1/2)


Résumé: la psychologie positive a connu un énorme succès médiatique. Comme la méditation et le nidra yoga, elle ambitionne de nous apprendre à mieux maîtriser nos pensées et nos émotions.

Freud pensait que la psychologie avait pour but de nous ramener à « un malheur banal ». La psychologie positive vise l'amélioration de notre niveau de bien-être, grâce à des exercices simples et accessibles issus de la recherche scientifique.

Vous trouverez un lien vers un test pour mesurer votre niveau de bien-être en fin d’article.

Temps de lecture: environ 4 minutes.

Cet article s’inscrit dans une série d’articles que je publierai chaque semaine afin de vous faire découvrir la psychologie positive et ses outils.

Psychologie positive, méditation & yoga ?

Comment devenir plus heureux? Comment se sentir moins stressé? Comment s’épanouir davantage? Comment reprendre sa vie en main? etc.

Les objectifs de la psychologie positive sont alléchants… Il n’est pas étonnant qu’en quelques années elle ait un connu un si grand succès médiatique.

Ce succès a parfois conduit à des raccourcis caricaturaux: la psychologie positive serait un ensemble de recettes simplistes, dont les adeptes répéteraient à longueur de journée « je vais bien, tout va bien ». Bref, une nouvelle méthode Couet, un brin gnian-gnian, s’appuyant sur des idées comme la gratitude ou la bienveillance.

Vous vous doutez bien que si j’adhérais à cette vision de la psychologie positive, je ne prendrais pas la peine d’écrire cet article… Ceux qui sont déjà venus à mes stages savent que j’utilise certains de ses outils. Mais pourquoi, et à quelle fin?

La psychologie positive partage avec le nidra yoga et la méditation un objectif essentiel: la volonté de modifier nos schémas neuronaux, nos habitudes, pour nous rendre plus libre (et heureux). Toutes ces disciplines nous encouragent à devenir le témoin attentif de nos schémas de pensée, de nos émotions, afin de pouvoir mieux les gérer. Au final, il s’agit de reprendre sa vie en main, de devenir le maître de soi-même, ce qui représente la véritable liberté.

Les origines de la psychologie positive

Freud, le père de la psychologie traditionnelle, était un pessimiste convaincu: « la psychanalyse ne sert pas à être heureux; cela sert à passer d’une souffrance névrotique à un malheur banal ». Autrement dit, il s’agissait de passer d’un état négatif à un état neutre, ou supposé acceptable.

L’objectif était de vous sauver de la noyade, en passant sur le divan pour disséquer votre passé, et rechercher dans votre inconscient les racines de vos malaises. Cette méthode a ses adeptes, et elle est parfois couplée, dans le cas de dépressions, à une thérapie médicamenteuse.

Certains d’entre nous n’ont guère d’attrait pour le divan, et ses longues introspections. Beaucoup d’entre nous, sans être dépressifs, s’ennuient, se sentent seuls, enlisés dans la routine, déçus par une vie qui manque de sens, qu’ils jugent terne, incomplète, ou rêvent d’un bonheur perdu… Les origines de ce mal-être sont certainement à rechercher dans une société atomisée, que l’individualisme et la compétition rendent dure, conflictuelle, peu gratifiante.

Nous nous sentons parfois étrangers à nous-même, pris dans une spirale que nous ne maîtrisons pas. C’est là que la psychologie positive peut nous aider, car elle propose des outils pratiques et accessibles pour vivre une vie heureuse ici et maintenant.

Il ne s’agit pas de s’allonger sur le divan, ou d’espérer gagner au loto… L’objectif est de comprendre notre fonctionnement afin de pouvoir agir volontairement dessus, et ainsi de vivre plus heureux, plus en adéquation avec ce que nous voulons vraiment, et avec notre vie actuelle. Freud avait pour ambition de ramener ses patients à un « malheur banal », la psychologie positive ambitionne d’améliorer leur niveau de bien-être, de les rendre plus heureux.

Mais par quel miracle? Nous verrons tout au long de cette série d’articles sur la psychologie positive, de nombreuses études qui ont permis aux chercheurs de mieux connaître le fonctionnement de notre cerveau… Et de nous aider à comprendre comment le « reprogrammer » nous-même, pour augmenter notre bonheur.

En attendant, vous pouvez évaluer votre niveau actuel de bien-être subjectif par un test disponible sur le site de l’Université de Pennsylvanie (USA), centre mondial de la recherche en psychologie positive.

Plusieurs tests permettent d’évaluer votre niveau de bien-être, je vous propose de commencer par celui intitulé « the authentic hapiness inventory » (lien en bas de page).

C’est un questionnaire de 24 questions, qui vous donnera un score de 1 à 5. Notez votre score avec la date, ainsi vous pourrez mesurer votre évolution quand vous le referez plus tard. Considérez qu’il s’agit d’une photo de la façon dont vous vous voyez à un moment donné.

Vous aurez peut-être très envie de faire tous les tests… Essayez de vous retenir, cela vous apportera plus de bien-être et de satisfaction. Pourquoi? Parce qu’on a une fâcheuse tendance à s’habituer à nos émotions positives, ce qui les vide peu à peu de toute attractivité, pour en faire des objets neutres, voire négatifs. Si vous mangez 10 fondants au chocolat, vous éprouverez moins de plaisir en mangeant le dixième que le premier… Et vous aurez un sacré mal de ventre! Autrement dit, on se lasse… Pourquoi? Comment? Quelles stratégies mettre en place pour ne pas se lasser? Ce sera l’objet d’un article d’ici quelques semaines.

Veuillez noter que le test est en anglais, vous pouvez utiliser Google pour le traduire. Sur le navigateur Chrome, il faut appuyer sur une petite icône située en haut et à droite de votre écran, sur la même ligne que l’adresse du site.

Cendrine Escallier

Prochain stage méditation, nidra yoga et psychologie positive

2-4 février 2019:

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