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  • Photo du rédacteurCendrine Escallier

Contre la dépression? L'ouverture et l'altrusime


La seule véritable solution à la dépression, c'est l'altruisme. S'intéresser aux autres pour sortir de son centrage sur soi, qui nous gangrène l'esprit, et crée un cercle vicieux de pensées négatives qui s'auto-entretiennent.

Je sais bien que c'est dur. Quand on est déprimé, on a souvent qu'une envie, c'est se replier au fond d'un trou, tout seul. Est-ce que ce "trou" est un symbole du vagin, un retour a la protection maternelle, à une vie sans responsabilité, sans choix? Peut-être, la métaphore fonctionne.

Si nous agissons ainsi c'est par peur d'être confronté au monde extérieur, parfois aussi par honte de nous montrer si faible. Peur, honte, culpabilité, sont souvent étroitement liées.

Et au fond de ce trou, on peut faire l'autruche, ne pas affronter la réalité, et donc ne pas trouver de solution. Toujours l'idée de l'enfant, ou plutôt de l'embryon, nourri, logé, dont on attend rien, qui n'a pas à penser, rien a décider. Qui est aimé sans condition.

La dépression va de pair avec un gouffre de confiance en soi. La seule façon d'en sortir, c'est de s'ouvrir. Cela fait peur, c'est comme une déchirure. Comme un accouchement ? Oui, accoucher de soi, en soi. Aller vers le monde, pour se confronter, apprendre qui l'on est vraiment, savoir ce que l'on veut.

On comprend que notre manque de confiance est une forme d'orgueil qui s'est flétrie, tout en accaparant toutes nos pensées. Un orgueil qui tourne en rond, ne regarde plus que lui-même, qui s'est coupé du monde, maugrée à longueur de journée, car il n'a plus d'utilité dans le monde. L'ouverture, c'est la clé. Ouvrez la porte.

Cendrine Escallier

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